Une balade dans la quiétude d'un chemin vert, qui telle une voie, traverse l’histoire en ligne droite

De la voie de chemin de fer, de ses gares, auberges et autres ponts, il reste quelques vagues traces et souvenirs. Depuis, d’Auderghem à Woluwe, la voie est devenue un lieu de promenade et de rencontre pour les familles, joggeurs, cyclistes, promeneurs et enfants.

Mais les promeneurs sont-ils conscients qu'ils parcourent sur ce corridor arboré, toute une histoire et sentent-ils l’ombre de Léopold II lorsqu’ils traversent les avenues prestigieuses et les parcs splendides.

Venez prendre un bol d’air en vous promenant tout en découvrant divers aspects de ces communes de la seconde couronne.

Commune moderne par l’architecture de sa maison communale et de ses immeubles de bureaux, Auderghem garde en son sein un cœur de village, aux petites maisons ouvrières et aux venelles.

Son passé est lié à la forêt de Soignes, aux couvents, aux châteaux et aux modestes blanchisseuses.

Son charme vient aussi de ses coins verts comme le parc du Bergoje, la Woluwe et l’ancien chemin de fer.

Paul Delvaux et la gare qui l’a inspiré, les cités jardins du Floréal et du Logis, les « campagnes », belles villas de la bourgeoisie du 19ème, Saint-Clément, la plus vieille église romane de Bruxelles, la cité du Dries, les immeubles modernes audacieux, la vénerie, les parcs. Voici une balade à la découverte d’une commune pleine de contrastes et qui conjugue nature, culture et histoire.

Résidentielle et huppée, l'avenue Brugmann du nom de son célèbre concepteur s’est urbanisée à partir du dernier quart du 19ème. Si les demeures cossues et hôtels particuliers s' y affichent le plus souvent éclectiques, l'Art Nouveau y est également bien présent avec des œuvres remarquables signées par d’importants architectes tels Horta, Vizzavona, Pelseneer et Blérot qui y conçus hôtels, maisons de maitres et ateliers d’artiste.

Lors de cette balade, nous découvrirons l'incroyable urbanisation des deux hameaux de Woluwe-Saint-Pierre du 19ème siècle à nos jours. Entre la place Dumon et la maison communale, tout est radicalement transformé, les chemins d'alors devenus des avenues; les églises transformées; des cités jardins et des venelles; et l'épanouissement de l'architecture art déco et moderniste...

Choc des époques, aventure urbanistique et moderniste, une belle aventure de confronter les images d'autrefois à la réalité d'aujourd'hui!

Woluwe-Saint-Pierre en 1900, ce sont les Ardennes aux portes de Bruxelles. Le chemin de fer et l’avenue de Tervuren vont profondément transformer ce village champêtre. Dans l’entre-deux-guerres l’art Déco, initié par l'emblématique Palais Stoclet qui influencera également les premières réalisations modernistes, va bouleverser les réalisations de la Belle Epoque.

Revivez l'urbanisation de cette agréable commune résidentielle et verte au cours d'une balade passionnante.

Woluwe-Saint-Pierre, à la belle époque, c’est un peu les Ardennes aux portes de Bruxelles, un endroit de villégiature et de promenade bucolique.

Un lieu propice pour les artistes et nombreux sont dès lors ceux qui y ont installé leurs ateliers ou laissé une trace par la présence de leur réalisations.

Nous vous proposons une promenade qui nous conduira devant d’anciens ateliers d’artistes, peintres, sculpteurs et musiciens et parsemée d’œuvres qui embellissent la ville ou préservent de l’oubli certains évènements.

Première développement urbanistique extra-muros, le quartier Léopold, tout en néo-classique, était destiné à la franche aristocratique et à la haute bourgeoisie de Bruxelles. De ce quartier, aujourd’hui disparu au profit de bâtiments administratifs et de l’Europe, il reste quelques belles traces du XIXe siècle.

Nous vous proposons un parcours semé de découvertes : personnages de notre histoire, hôtels de maître, parc Léopold et ses bâtiments de prestige, une véritable plongée dans le riche 19ème siècle bruxellois

Eclectisme, néo-renaissance flamande, art nouveau, toute l’architecture du tournant des 19ème et 20ème siècles se retrouve représentée dans ce quartier habité par des artistes et architectes et par la bourgeoisie financière et industrielle. Les architectes feront assaut d’originalité pour que chaque maison se distingue des autres.

Ce parcours peut être combiné avec la visite du parc du Cinquantenaire, ode de Léopold II à la fierté de la Belgique.

L’histoire du développement du quartier suite à l’implantation depuis les années 1960 des institutions européennes, les bâtiments emblématiques de celles-ci et les monuments qui rappellent les principes fondamentaux de la communauté européenne.

Un parcours visitant le quartier de la guerre du Luxembourg, le parc Léopold, le rond-point Schumann et qui, pour ceux qui le souhaitent, se termine par une visite du Parlementarium.

Histoire des débits de boisson à Bruxelles, visite des établissements emblématiques et fin de siècle où se côtoie, art nouveau, style empire, renaissance et art déco. Un panel de l’architecture bruxelloise au travers de ses nombreux cafés, brasseries ou estaminets. Quelles que soit leurs dénominations, la dégustation d’une bonne bière belge ou bruxelloise y est toujours un plaisir.

Découvrir les monuments et bâtiments emblématiques de la ville de Bruxelles au travers de ses légendes : Sainte Gudule, Saint Michel, les hosties sanglantes, Beatrix Soetkens, ‘t Serclaes, Herkenbald, et beaucoup d’autres. Nous irons ainsi à la découverte de l’histoire et des plus beaux endroits de notre capitale.

Voici deux quartiers que tout oppose.

D’un côté le quartier des rejetés, des pestiférés, des pauvres mais aussi de la zwanze, du brusseleer, des caberdouches, de la place aux brols.

De l’autre, le site historique de Marcolini, les antiquaires, le chic, l’église du Sablon et l’église libérale du petit sablon.

Si proches et si différents, à découvrir, à comparer et, qui sait, à apprécier.

Parcourir dans Bruxelles les lieux emblématiques de la guerre, de la résistance et de la collaboration.

Du premier défilé militaire, des premières contestations en passant par les déportations, les rationnements, pour terminer par les dernières vexations et l’entrée des alliés pour notre libération.

Les souvenirs de notre enfance avec Saint Nicolas, les veillées de Noël et de la Saint Sylvestre :

Moments privilégiés, fêtes en famille, moments conviviaux avec les amis,

Coutumes, traditions, symboles, culture et spécialités de saison

Prolongeons ces moments festifs de fin et début d’année en redécouvrant le sens de ces traditions

19ème siècle, Belgique est le pays le plus industrialisé d’Europe continentale et Bruxelles est la première ville de Belgique en nombre d’ouvriers, en particulier, Molenbeek, fortement industrialisé, est surnommé ‘Le Petit Manchester’.

Aujourd’hui une très grande partie de cette industrie a disparu et le tertiare a pris la place mais il reste des traces dans le paysage de la commune.

Une balade permet de redécouvrir ce passé industriel, la métamorphose d’une commune rurale et la multicularité de Bruxelles.

En complément de la balade, une visite au musée de la Fonderie qui retrace l’histoire économique et sociale de Bruxelles au travers d’une importante collection s’impose

Grands domaines et petit village tranquille,

Transformation et amputation de la forêt de Soignes,

Historique et métamorphose d’un château de la noblesse industrielle,

Personnages historiques et fictifs, tous haut en couleur,

Magnifiques points de vues sir jardins, étangs, ruisseau et fermes,

Bref, le domaine Solvay, un condensé d’histoire et de nature.

Venez découvrir l’un des plus beaux sites du Brabant Wallon à quelques encablures de Bruxelles.

Le 25 août 1830, des heurts éclatent à Bruxelles suite à la représentation de La Muette de Portici au théâtre de La Monnaie, la révolution belge était en marche.

L'insurrection s'étend aux grandes villes belges mais la révolution est essentiellement une histoire bruxelloise : théâtre de la Monnaie, place des Martyrs, Colonne du Congrès, les combats du Parc Royal, le serment de Léopold 1er.

Mais Bruxelles est révolutionnaire à plus d'un titre, par ses célébrités tels que Marx et Hugo, par ses insurrections, ses cafés et sa maison du peuple, ses femmes et ses luttes urbaines.

Nous, Bruxellois, la trouvons belle mais elle a souvent été rebelle.

Fin 19ème, Bruxelles est la capitale industrielle d'un pays fortement industrialisé.

Son port intérieur n'est plus adapté à l'évolution commerciale et la ville recherche un site pour y construire son nouveau port maritime.

Le site de Tour et Taxi est idéalement situé, peu urbanisé et en bordure du canal. Il va connaître un développement rapide avec des bâtiments extraordinaires.

Combinant des fonctions différentes: gare maritime, entrepôts, dédouanement, le site se veut moderne dans sa conception et sa fonction multimodale.

Très vite cependant, face à l'avènement du trafic routier, de l'union douanière, le site va péricliter et entrainer avec lui la décadence du quartier.

Mais la balade n'est pas une visite de friche et d'archéologie industrielle car le site est aujourd'hui réhabilité : nouvelles fonctions, constructions modernes et espaces verts partagent l'espace et rendent vie à la rénovation de ce patrimoine industriel unique

On se plaint quelques fois de la propreté de la ville. Mais qu’aurions-nous dit si nous avions vécu à une époque antérieure : eaux usées et ordures sont présentes partout, la rivière est un égout à ciel ouvert, et les odeurs sont pestilentielles.

En bref, pipi, caca, faisons-en toute une histoire.

Une balade sur l’hygiène et la gestion des déchets des Bruxellois et Bruxelloises qui vous fera porter sur la ville d’aujourd’hui un tout autre regard.

Non, l'avenue Louise n'est pas que cette avenue destinée aux achats de luxe.

Promenade menant aux bois, avenue aux hôtels de maître dont celui de Solvay, elle abritait la résidence ou le lieu de travail de personnages célèbres.

Au bout de l'avenue, la nature reprend ses droits avec le jardin du roi voulu par Léopold II et un oasis de quiétude avec l'abbaye de la Cambre.

Histoire, religion, architecture, nous font oublier, quelques instants, l'autoroute urbaine qu'elle est devenue pour nous faire revivre son prestigieux passé.

Nous serons à 80 m au-dessus du niveau de la Grand Place et pourrions presque regarder Saint Michel droit dans les yeux.

Le quartier de l’Altitude Cent offre un bel éventail des différentes tendances architecturales. Eclectisme, Art nouveau géométrique, Art Déco sont les styles des villas et des immeubles à appartements.

A partir de la place circulaire de l’Altitude Cent et l’église Saint Augustin, inspirée par les pyramides égyptiennes, nous irons à la rencontre de l’histoire du quartier, de sa genèse au début des années 1950, à travers son architecture et son urbanisme.

En partant à la découverte de l’histoire de la commune de Woluwe Saint Lambert, de ses monuments, châteaux, moulins, églises et de ses légendes, nous aboutissons à la rivière.

Longtemps souterraine, la Woluwe est la seule rivière bruxelloise au long parcours à ciel ouvert.

En suivant ses rives, nous parcourons une nature rescapée de la belle vallée vantée par de nombreux touristes par le passé.

Une jolie balade qui allie la nature, l’histoire, la culture et le merveilleux.

Une humble chapelle de la vierge au blanc manteau de neige est à l’origine du quartier. Il ne changera guère au cours des siècles suivants mais se peuplera rapidement au cours de la première moitié du 19ème siècle.

« Il faudra un jour ou l'autre que ce cloaque honteux disparaisse», déclarait Charles Rogier dont la statue orne aujourd’hui la jolie place de la liberté.

Faire disparaître ces ruelles et impasses, assainir et embellir ce quartier proche du Parlement et de la Colonne du Congrès apparut comme une priorité à partir de 1860.

Artisans, honnêtes lavandières mais aussi lieux de perdition, le blanc manteau de Notre-Dame recouvrait alors pudiquement les jardins du péché.

Dès lors, dans la foulée des boulevards du centre, le quartier se transformera, à l'image de la bourgeoise de l’époque, brillante sans doute mais, pas certain, que Notre Dame y trouve encore sa place.

Seigneurs de Trazegnies, d’Enghien et d’Arenberg, personnages incontournables de cette petite bourgade, doivent cependant laisse la place d’honneur à l’enfant du pays, Ernest Solvay, seigneur de l’industrie inventeur d’un procédé de fabrication du carbonate de sodium qui fera la richesse de sa famille.

Mais la vraie vedette de cette rando de +/- 10 km est la Senne et, certainement pour tous les bruxellois, orphelins de leur rivière, découvrir sa vallée dans la douce campagne de Rebecq est un enchantement.

Second volet de notre trilogie, nous irons à la rencontre du village natal d’Ernest Solvay et profiterons de la quiétude de la campagne brabançonne.

Si tous les saints du paradis s’étaient donné rendez-vous à Bruxelles ?

Impossible diriez-vous ! En effet, au moyen-âge des milliers de saints peuplaient le quotidien de nos concitoyens. Mais Bruxelles a offert asile à quelques-uns et quelques-unes : Madeleine, Gudule, Géry, Nicolas, Michel, Catherine, Dominique, Joseph ou Jean-Baptiste et, en a statufié un bien grand nombre : Sébastien, Christophe, Nicolas, Gudule, Géry ou les saints apôtres

Ce n’est pas pour rien, chacun et chacune a son rôle dans la vie, à nous de le découvrir.

Un demi-siècle de travaux, un chantier à ciel ouvert, une prouesse technique, une ville bouleversée, entre partisans de la modernité et défenseurs du patrimoine, la jonction Nord-Midi ne laisse personne indifférent.

Parcourons cette jonction pleine de contradictions : elle est tout à la fois un symbole de mobilité et de la séparation du haut et du bas de la ville et, elle crée de nouveaux bâtiments prestigieux tout en détruisant plus de mille maisons.

Des arcades du Cinquantenaire, ode de Léopold II à la fierté de la Belgique au Berlaimont, le bâtiment emblématique des communautés européennes.

Voici une balade qui symbolise le rêve de Léopold II de faire de Bruxelles une grande capitale et qui souligne aussi nos contradictions, entre la glorification de la colonisation et les principes fondamentaux d’’égalité et de prospérité pour tous idéalisés par le rêve européen.